Il y a un an, Vélocité inaugurait la Maison du vélo d’#Avranches : retour sur ce moment.

C’est aujourd’hui un jour doublement important pour notre association. D’une part, nous fêtons ce 1er avril le premier anniversaire de la Maison du vélo. D’autre part, c’est aujourd’hui que Philippe, notre salarié, va prendre ses fonctions, nous allons vous informer de ses activités dans les prochains jours.

Donc, oui, le 1er avril 2017, nous étions réunis tous ensemble pour inaugurer ce lieu que nous avons tant désiré, c’est l’occasion de revenir sur ce moment convivial.

Pour commencer, nous ne résistons pas à l’envie de relire les mots de notre président Jean-Michel ce jour-là. Les voici : 

« 

Le mot « association », quel beau et juste mot pour dire ce qui a rendu possible la Maison du vélo.

C’est tout d’abord l’association Vélocité, des personnes qui se sont accordés autour d’un même désir, celui de faire advenir un lieu dont l’objet et l’identité seraient indissociable de la promotion de la pratique du vélo, du recyclage du vélo, de l’apprentissage ou du réapprentissage du vélo et de l’entretien de son vélo.

Une association, Vélocité, des personnes donc sans lesquelles ce projet n’aurait pas pu trouver de réalité.

La Maison du vélo, pour moi, aujourd’hui, est absolument indissociable de ces personnes et cela justifie pleinement qu’elles puissent être nommées les premières, les premières à être mise à l’honneur à l’occasion de cette inauguration.

Ces personnes sont Joseph, Jacques, Jocelyne, Huguette, Vincent, Gwenaël, Pierre, Philippe, Thierry, Joël, Didier, Michel, Daniel, Emmanuel, Sylvain et Jean-Michel.

Si nous ne devions applaudir qu’une fois aujourd’hui, que ces applaudissements aient lieu en leur honneur, à eux qui ont fait d’un local, qui avait pour fonction d’être un fourre-tout, une Maison du vélo, un atelier vélo, en somme, un nouvel espace de la Cité au nom de la Cité.

Applaudissons-les, s’il vous plaît.

La Maison du vélo implique une autre association, une association essentielle.

Sans Vélocité, c’est vrai, la Maison du vélo n’existerait pas. Cela dit, sans la ville d’Avranches, la Maison du vélo serait encore une abstraction, en tout cas, rien en correspondance avec la forme et les perspectives qui se réalisent au travers d’un local, c’est-à-dire des murs qui établissent la Maison du vélo comme une institution publique au sens où la Maison du vélo s’adresse à nos concitoyens.

Une association entre Vélocité et la ville d’Avranches qui s’est d’abord incarnée, lors de la phase d’élaboration de ce projet, au travers de la présence continuelle et collaboratrice de Monsieur Cossec et Monsieur Ferreira, présence qui, pour moi, rétrospectivement, atteste déjà de la solidité et de la pérennité de ce projet.

Merci messieurs pour le partage de vos avis informés et le temps que vous avez d’ores et déjà consacré à la Maison du vélo.

Une association qui, Monsieur le maire, au travers de votre présence, prend aujourd’hui une nouvelle dimension en ce qu’elle fait témoignage de la caution politique dont ce projet a besoin. Nous la comprenons, votre présence, comme la volonté de votre côté, du côté du conseil municipal de la ville d’Avranches, de garantir à ce projet une nécessité politique en le considérant comme un bien et une priorité pour notre communauté au regard de la cause qu’il soutient.

Oui, que notre association soit politique au sens où la politique est capable de déterminer l’avenir, de provoquer l’avenir, ici dans une direction qui revient à contribuer ensemble, collectivité territoriale et association d’usagers, à motiver une pratique sociale du vélo plus étendue.

Il nous appartient, Monsieur le maire, de regarder la Maison du vélo comme ce qui doit être mis en avant au nom de l’intérêt général.

Nous comptons sur vous, sur la ville d’Avranches, pour que notre association soit la condition d’une politique et d’une culture vélo locale à la mesure des enjeux environnementaux et sociaux auxquels nous avons collectivement à faire face.

Merci, Monsieur le maire, de votre présence et de croire en notre association comme pouvant donner enfin au vélo une place dans notre cité à la mesure des bienfaits dont le vélo est le moyen et la promesse notamment sur la santé, l’amélioration de la qualité de l’air, la réduction de notre dépendance énergétique et la préservation de l’environnement.

Le mot « association » s’entend également comme l’association d’associations.

Le projet de la Maison du vélo a immédiatement situé Vélocité dans un fonctionnement en réseau avec des associations pairs, en particulier l’association V’lo de Saint-Lô qui, comme Vélocité, au même moment, s’est engagée dans l’aventure de créer un atelier vélo et, en plus de l’atelier un poste salarié pour impulser dans le pays de Saint-Lô le réflexe vélo.

Une association avec l’association V’Lo dont l’amitié, la mutualisation des savoirs, des ressources et des intelligences sont la réalité.

Stéphan, Rémi, merci d’être là, au côté de Vélocité, aujourd’hui particulièrement, et de nous donner à voir, car vous nous devancez sur bien des points, que Vélocité peut regarder l’avenir avec sérénité.

L’association d’associations est opérante également à Avranches, en particulier avec l’association Quartier nature avec laquelle nous avons récemment fêté le printemps avant de fêter, bientôt, au mois de septembre, les sens.

C’est à Quartier nature que l’on doit ce qui demeure encore caché à notre regard, précisément à Barbara que je remercie de nous donner, par cette belle réalisation, la possibilité de garantir à l’inauguration de la Maison du vélo son caractère inaugural.

Qu’il me soit possible de profiter de cette inauguration pour rappeler quelques idées qui structurent le sens du projet de la Maison du vélo. Idées qui orientent, nous orientent, nous rappellent ce qu’est la Maison du vélo et, en cela, ces idées nous renvoient à une éthique.

Tout d’abord, la Maison du vélo, pour l’association Vélocité, c’est la possibilité de compléter son action auprès de nos concitoyens. Au fond, Vélocité, depuis sa création, il y a plus de dix ans, s’est principalement centrée sur une démarche auprès des collectivités territoriales pour développer des infrastructures cyclables.

La Maison du vélo lui donne ainsi la possibilité de répondre pleinement à ses statuts en proposant à nos concitoyens et nos enfants des activités pour les conduire à faire du vélo, à refaire du vélo, à penser que le vélo et la marche, parfois, pour certains déplacements, est une bonne et saine alternative à d’autres modes de locomotion.

Vélocité est ainsi pleinement elle-même, pouvant agir sur les deux versants complémentaires de la promotion du vélo comme un moyen de locomotion doux et actif.

Vélocité est pleinement elle-même en effet, plus que jamais, dans l’esprit même de la Maison du vélo, de son atelier dont les valeurs les plus fondamentales sont la coopération et la solidarité. L’idée, vous le savez, n’est pas de faire à la place du propriétaire du vélo mais de l’accompagner dans son apprentissage de l’entretien de son vélo. Le plus expérimenté aide le moins expérimenté.

Dans ce rapport, non marchand, se tient un lien essentiel, que l’on dit aujourd’hui distendu, le lien social au regard duquel le transfert de savoir dans le fait de devenir autonome dans sa pratique du vélo apparaît incident.

Au-delà du service dont la Maison du vélo est susceptible de répondre, c’est, plus fondamentalement, ce lien qui en forme la finalité.

Le désir de Vélocité de se rapprocher des écoles, du CADA d’Avranches, du CCAS d’Avranches, du Foyer des jeunes travailleurs d’Avranches, de la bibliothèque intercommunale et l’association Passerelle est à comprendre dans cette perspective.

Aussi, j’aimerais conclure sur l’idée, avant de donner la parole à Monsieur le maire, que tout dans la Maison du vélo d’Avranches, dans sa matérialité, sa réalité et son ambition est un produit, un effet de nos associations au service de chacun, de l’autre, bref, de tous et c’est de cela dont je suis le plus fier en tant que président de Vélocité.

Longue vie à la Maison du vélo d’Avranches.

Merci de votre attention.

 

Un diaporama était projeté ce jour-là, le voici :

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Un article de presse :