Stationnement des cycles
Le stationnement des cycles est un sujet trop souvent négligé mais pourtant prépondérant à toute politique en faveur de la pratique du vélo au quotidien. Comment souhaiter voir ses administrés à bicyclette s’ils n’ont aucun endroit où stationner ? Quelle serait l’utilité des meilleurs aménagements routiers possibles si, une fois arrivé à destination, aucun arceau n’est disponible afin de garantir la sécurité de son véhicule ? Pouvons-nous encore tolérer un stationnement improvisé, utilisant le mobilier urbain sur les trottoirs et gênant les piétons ? A contrario, posons-nous la question inverse : qui utiliserait encore sa voiture en ville s’il n’y avait pas tant d’emplacements où la stationner ?
Comparer le stationnement des cycles à celui des automobiles est périlleux. Si l’usage reste similaire pour se déplacer d’un endroit à un autre et s’arrêter au plus près du point d’arrivée, l’automobile est, contrairement au cycle, difficile à dérober du fait de son encombrement et de son poids. Les cycles sont particulièrement touchés par le vol parce qu’ils ont au contraire des petites
dimensions, sont légers et dénués de protection intrinsèque. Les systèmes de sécurité dont est équipée l’automobile et qui manquent aux cycles sont à chercher ailleurs. Le point d’ancrage compense les faibles dimensions du véhicule, l’antivol permet
de s’y lier. Réunis, ils offrent un système efficace contre le vol.
Ce document s’intéresse uniquement au stationnement sur la voie publique. En ce qui concerne le stationnement des cycles dans les bâtiments accueillant du public ou les résidences privées, nous invitons le lecteur à consulter les documents de la FUB et du CÉREMA.
Consulter ici notre document sur le stationnement des cycles
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