Vélocité marche pour le climat
Chic planète,dansons dessus!
Comme le chantait en 1987, l’affaire Louis Trio, déjà…………. Hélas,nous sommes en 2019,avec des préoccupations de plus en plus pressantes et irréversibles, devant l’état de notre planète.
Profitons de ce moment, pour questionner nos gestes quotidiens qui peuvent contribuer à la diminution des gaz à effet de serre dans notre belle cité d’Avranches.
A pied (de bons trottoirs!!!!!!). A vélo,vélo électrique,(de bonnes pistes cyclables ou de bonnes voies partagées!!!!!!!!!!!!). D’autres déplacements doux et non-polluants sont envisageables.
Laissons nos voitures aux abords des centres urbains (Place aux parkings!!!).
Nous serons tous gagnants(même en temps) pour nos rendez-vous professionnelles ,de loisirs et autres….
Et nous pourrons dire : « Chic planète ,dansons toujours dessus ».
Bertrand pour Vélocité
Samedi 21 septembre, Vélocité a participé à la Marche pour le climat à Avranches. Nous avons déambulé en tête de cortège avec nos vélos, symboles des modes de locomotion doux. Ce fut aussi l’occasion de nous exprimer, nous l’avons fait avec ce beau texte ci-dessus.
Pour compléter les belles lettres, voici un complément à notre propos :
Situation en France et enjeux
Enjeux climatique : en France, « 32 des 39 derniers mois ont été en déficit pluviométrique! », météorologue G. Séchet. Or les transports représentent le tiers des émissions de gaz à effet de serre incriminables.
Enjeux sociétaux : le socle d’une vie urbaine à l’échelle humaine et vivable, favorisant les rencontres et les échanges, c’est vraiment la marche et le vélo.
Paradoxe français :
Alors que 60% des français se disent prêts à se mettre au vélo comme moyen de déplacement principal, ce moyen ne représente que 3% de part modale. Et sur les trajets domicile-travail, seulement 2%
La France est en queue de peloton des pays européens pour la place du vélo dans la mobilité!
– au Pays-Bas, 27% de part modale;
– toujours plus de 10% en Allemagne, Belgique, Danemark…
Conditions de sécurité et partage de l’espace public :
Des conflits de partage de l’espace public entre voitures, vélos, piétons et nouveaux usagers (trottinettes…) A Paris, 50% de l’espace public est occupé par le stationnement et la circulation, et même 80% dans des villes moyennes en région. De ce fait, les cyclistes qui ne se sentent pas en sécurité vont avoir tendance à rouler sur les trottoirs. Plus généralement, si les aménagements du réseau cyclable ne permettent pas de se sentir suffisamment à l’aise ou en sécurité, les gens vont avoir tendance à ne pas respecter le code de la route. Et la situation de dépendance à l’automobile perdurera. Les départementales sont absolument effrayantes à vélo!
150 décès par an à vélo, beaucoup moins que les 2 roues motorisés et stable depuis les années 2000, malgré la hausse des pratiquants.